La guérison du passé

Certains événements, au cours de l’existence, peuvent nous blesser. Ces faits s’inscrivent dans les cellules créant ainsi de forts déséquilibres, tels que des blessures profondes, des sentiments douloureux, des souffrances psychiques.

Constituées de tout ce qui a été vécu avant l’instant présent, ces blessures nous maintiennent prisonniers de tensions et d’états négatifs comme la haine, la tristesse, l’irritabilité, bloquant alors la joie de vivre. « Pourquoi la souffrance, l’incompréhension, l’injustice, la douleur ? » … Tous ceux qui ont eu, un jour, le cœur blessé, ont formulé ces interrogations.

Dès lors, il est difficile de vivre une vie sereine et épanouissante si nous traînons encore avec nous des souvenirs déplaisants. Guérir de son histoire, c’est guérir une dimension de soi qui a été blessée. De plus, les expériences déplaisantes ne sont rien de plus que des pensées et des sentiments que l’on transporte partout avec soi.

Notre vie ne s’arrête pas à un épisode, si nous avons été déçus, trompés, escroqués ou que nous avons fait l’objet de médisances… Guérir les maux de son histoire nettoie et libère de lourds fardeaux. C’est pourquoi, la poursuite d’une liberté intérieure demande de re-estimer sa valeur et de chercher à guérir émotionnellement.

Retrouver la sérénité du cœur et de l’esprit demande un travail profond de reconnaissance à Soi. Pas à pas, se dissolvent alors des liens énergétiques de ressentiment pour guérir d’une agonie intérieure. Travailler sur soi et sur son histoire est profitable pour sortir des blocages, des sentiments culpabilisants, angoissants ou encore pour dépasser des problèmes relationnels. Nous faisons le choix d’exister dans la non-violence, en esprit comme en sentiment, pour ne plus en souffrir davantage.

Quoi qu’il en soit, la guérison du passé est toujours bénéfique, elle permet de trouver sa véritable identité, une étape nécessaire à l’expression d’une vie heureuse et pleine de sens.

Demander de l’aide, consulter, se faire accompagner n’est ni une honte, ni un signe de faiblesse, c’est un profond geste de bienveillance que l’on s’offre.

Si vous êtes intéressés par ce travail de « Guérison du passé », je vous propose :

La colère

La colère

En psychologie, la colère est considérée comme une émotion négative. Elle se rattache à un conflit, une déception, une blessure morale ou matérielle. Elle se présente sous plusieurs formes dont les réactions sont vives et entraînent des symptômes physiques et psychologiques. Ces symptômes peuvent aller du simple agacement, à l’irritation, voire jusqu’à la haine.

Très souvent la cause profonde de la colère n’est pas vraiment reconnue, et est rarement en rapport avec ce que nous croyons, ou ce que nous voyons. Néanmoins, la colère est souvent liée à une personne ou une situation ou un évènement. Toutefois, ce n’est pas forcément dans cette rationalité qu’il faudrait rester, car beaucoup d’autres éléments nous échappent. La croyance que certaines colères sont justifiées provoque des attaques qui le sont tout autant. Le degré négatif que contient ce sentiment est un puissant poison pour la santé du corps. Derrière la colère, se trouve toujours de la peur.

Toute forme de médias, de film, de spectacle, représentant la colère est à bannir de devant nos yeux. Nous savons que la colère ne fait que s’entretenir elle-même, tout message haineux est porteur d’une énergie non spirituelle, nous devons donc en être conscients lorsque nous nous laissons envahir par cet état.  

Je me souviens très bien d’une période de ma vie où j’étais très en colère contre une personne de mon entourage proche. Au cours d’une méditation, je compris que, pour être en paix avec moi-même, je devais projeter cette paix sur l’autre, m’extraire de la situation et surtout ne pas utiliser le même mode d’expression.

Réfléchir aux causes

Si le fait d’éprouver de la colère est complètement justifiable, sachez que la réaction se fera sous l’impulsion de l’émoi, de façon pressante, sans se préoccuper des effets vis-à-vis de soi ou d’autrui. Chaque fois que vous êtes sur la défensive face à quelqu’un ou quelque chose, c’est que vous vous sentez attaquer. Sachez que votre décision de réagir vous appartient, mais qu’elle peut aussi se défaire. Pour dissoudre la colère, il est important de découvrir ce qui l’a a provoqué. C’est-à-dire, sa source en réfléchissant quelque peu à son histoire et à ses causes pour éviter des conséquences qui pourraient être irrémédiables.

En astrologie, l’énergie de la planète Mars, indique notre potentiel d’agressivité. Si cette planète, qui représente la volonté forme un aspect dissonant avec une autre planète, il en résultera de la violence, de l’attaque injustifiée, ou encore une répression telle d’énergie qu’elle pourrait en devenir problématique à la santé. L’esprit s’obscurcit et l’émotion qu’elle soulève jette un voile sur la conscience et les griefs reprochés ne sont pas pardonnables.

La colère, une mauvaise conseillère !

Mise en pratique – Travail sur soi

Faites une liste des sources de contrariété (travail, transports, famille, amis, etc.) classez ensuite ceux que vous considérez plus au moins confortables.

Ensuite évaluez de votre liste celles qui sont en tête et réfléchissez de quelle façon vous pourriez les réduire significativement. Cela permet de réfléchir sur soi-même, de comprendre l’autre et d’élaborer un nouveau dialogue, une nouvelle relation favorable à chacun.

S’il est possible que vous soyez encore envahi par des sentiments violents, accueillez-les courageusement et avec amour, ils sont bien réels et font partie de vous-même.

Pour celui qui s’avance sur un chemin spirituel, il pourrait s’avérer utile, d’aborder calmement certains sujets pour donner son point de vue sans faire de reproches et de revendications.

En cultivant la polarité opposée à la colère ‘’Le calme’’ et en utilisant  l’affirmation ci-dessous, des clés vous sont offertes :

« Je ne suis jamais contrarié pour la raison à laquelle je pense. »

Un cours en Miracles

Véronique Sorrentino